Les associations sont définies par leur but non lucratif, ce qui signifie que leur objectif n’est pas l’enrichissement de leurs membres ou la réalisation de bénéfices. La question de leurs ressources fait, par conséquent, l’objet d’une réglementation précise :
- les associations peuvent bénéficier de ressources en nature : par exemple, mise à disposition d’un local de réunion ou d’immeubles nécessaires à l’accomplissement des buts poursuivis ;
- les ressources financières sont en principe constituées par les cotisations des membres de l’association. Toutefois, elles se révèlent souvent insuffisantes. C’est pourquoi les personnes publiques (au premier rang desquelles les communes) peuvent subventionner les associations.
En France, les trois quarts des associations reçoivent des subventions publiques de manière à assumer leur mission. Les pouvoirs publics justifient ces financements par l'intérêt public qu'ils reconnaissent à une association et à son action.
Les associations peuvent également recevoir des dons. Mais ceux-ci sont dans la plupart des cas limités aux dons manuels, c’est-à-dire effectués "de la main à la main" ou par virement, sans qu’un acte notarié soit nécessaire. Seules les associations ayant obtenu la reconnaissance d’utilité publique peuvent recevoir des dons et des legs.
L’Union européenne finance également des associations, notamment grâce aux fonds structurels d’investissement.
Pour lutter contre les potentielles dérives (détournement des fonds à des fins privées), la loi du 7 août 1991 oblige les associations faisant appel à la générosité publique à déposer une déclaration avant toute collecte. Elles sont également soumises à un contrôle rigoureux de la Cour des comptes, ainsi que de la Cour des comptes européenne.
La loi du 29 janvier 1993, relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, précise que les associations recevant plus de 153 000 euros de subventions des collectivités publiques doivent, chaque année, faire certifier leurs comptes par un commissaire aux comptes.
Depuis la loi du 24 août 2021, dite loi séparatisme, et son décret d'application du 31 décembre 2021, les associations et fondations qui sollicitent une subvention publique (mais aussi un agrément de l'État) doivent signer un contrat d'engagement républicain.