L’environnement et le patrimoine commun (ressources et milieux naturels, espèces animales et végétales, diversité biologique) doivent être respectés, d’abord parce que c’est une obligation juridiquement sanctionnée.
Depuis une quarantaine d’années, le droit de l’environnement s’est développé et s’exprime largement par des sanctions pénales en cas de non-respect des règles édictées (les installations classées comme les industries chimiques, par exemple).
En France, la réforme constitutionnelle du 1er mars 2005 a établi que la loi déterminerait les "principes fondamentaux de la préservation de l’environnement" (article 34). Elle a intégré à la Constitution la Charte de l’environnement. Celle-ci proclame notamment que "chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé" et que "les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable".
Mais la préservation de l’environnement et du patrimoine deviennent depuis quelques années un enjeu mondial, synonyme de responsabilité envers les générations futures.
Des conférences internationales tentent de coordonner les initiatives des États en matière de protection de l’environnement.
Depuis le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972, les gouvernements se réunissent régulièrement pour assurer le développement durable de la planète, limiter les émissions de gaz à effet de serre et renforcer la gouvernance environnementale internationale.
L’Unesco établit depuis 1972 une liste du patrimoine mondial. Des sites culturels ou naturels y sont inscrits, interdisant toute destruction ou modification. Le patrimoine mondial de l’humanité (monuments, paysages) constitue un héritage à protéger afin de le transmettre sans dégradation.
Dans ces conditions, leur préservation devient une priorité nationale et internationale.