La diplomatie climatique désigne l’ensemble des activités consacrées à la conduite des négociations dans le domaine climatique. Sur un sujet devenu une préoccupation mondiale et intéressant un nombre croissant d’acteurs, les résultats attendus sont multiples :
- fixation d’objectifs communs à partir de constats scientifiques ;
- partage d’informations ;
- création d’organismes pérennes dédiés aux questions climatiques, tels que le GIEC.
La diplomatie climatique s'organise autour d’institutions et d’arènes de discussion. Elle s’exerce dans différentes enceintes et à différents niveaux. Son cadre privilégié est celui de la gouvernance multilatérale comme les Conférences des Parties (COP) ou les Sommets de la Terre, ainsi que les phases préparatoires de ces rencontres. Les décisions prises doivent largement reposer sur le consensus.
La diplomatie climatique contribue à une nouvelle approche de la diplomatie classique, qui n’est plus menée par les seuls diplomates accrédités par les États. Elle dépasse les questions de guerre et de paix. La coopération internationale concerne désormais des enjeux nouveaux et intègre un nombre croissant d’acteurs interdépendants. Si la diplomatie climatique reste dominée par les États, qui sont les principaux signataires des accords conclus, ces derniers sont désormais accompagnés, alertés voire contraints par d’autres acteurs :
- les organisations régionales ou internationales ;
- des acteurs non étatiques comme des entreprises et des ONG, particulièrement présents à partir du Sommet de Johannesburg en 2002.
Ces acteurs ont souvent un statut actif d’observateurs et un rôle particulièrement important dans l'inscription à l'agenda des problématiques climatiques ou dans la vigilance sur la mise en œuvre des objectifs communs.