Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) est entré en vigueur le 5 mars 1970
Son objectif est de limiter la quantité d’armes nucléaires dans le monde
Selon le TNP, seules les puissances alors dotées de l’arme nucléaire peuvent légalement la posséder
Ce sont les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : Chine, Russie, Royaume-Uni, États-Unis, France
Ils s’engagent à ne pas transférer des armes, ne pas aider, encourager ou inciter un État non doté, d'en fabriquer ou d'en acquérir
En contrepartie, les États non dotés peuvent avoir un accès facilité aux applications civiles du nucléaire (production d’électricité…)
Enfin, les puissances nucléaires s'engagent à cheminer vers le désarmement nucléaire
La quasi-totalité des États membres de l’ONU ont à présent adhéré au TNP
4 États n’y ont pas adhéré, notamment le Pakistan et l’Inde, reconnus comme possesseurs de l'arme nucléaire
La Corée du Nord a développé ses propres programmes nucléaires militaires et s’est retirée du TNP en 2003
En 2015, l’Iran s’était engagé à limiter son stock d’uranium enrichi, en échange d’une levée des sanctions internationales
Cet engagement iranien a été remis en question par le retrait des États-Unis de cet accord
Le contrôle des engagements pris dans le cadre du TNP est effectué par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
Depuis la signature du TNP, le stock mondial d’ogives nucléaires est passé de 70 000 dans les années 80 à 14 000 en 2019
En juillet 2017, 122 États de l'ONU ont adopté un traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN)
Pour la première fois, ce traité remet en question la légitimité même de la possession de ces armes par les puissances nucléaires