Rapport d'information (...) sur l'autonomie énergétique des outre-mer

Remis le :

Auteur(s) : Davy Rimane ; Jean-Hugues Ratenon

Auteur(s) moral(aux) : Assemblée nationale. Délégation aux Outre-mer

Pour lire les formats PDF et ePub vous avez besoin d’un lecteur adapté.

La lutte contre le dérèglement climatique autant que la volonté de souveraineté énergétique imposent à la France et à ses collectivités, notamment ultramarines, de rechercher une autonomie énergétique basée sur des sources d’énergies décarbonées.
Dans les outre-mer, la tâche semble ardue tant l’économie et les habitudes de vie reposent en grande partie, parfois à 95 %, sur les hydrocarbures. Certaines collectivités ont commencé à promouvoir les énergies décarbonées comme l’hydroélectrique, la biomasse solide ou liquide, le solaire, l’éolien ou la géothermie.
Les rapporteurs estiment que la transition vers une électricité décarbonée peut raisonnablement être considérée comme atteignable d’ici 2030. L’enjeu se reportera alors sur la mobilité, plus difficile à rendre vertueuse. Le basculement vers la voiture électrique, pour de multiples raisons (coût élevé, manque
de bornes, filière en construction), est plus lent dans les outre-mer que dans le reste du pays. Par ailleurs, les rapporteurs s'interrogent sur la faisabilité d'un passage du « tout thermique » au « tout électrique ».

Pour réaliser ses travaux, la mission d’information a organisé 17 auditions à Paris et 33 dans les collectivités qu’elle a visitées (La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Guyane), rencontrant plus d’une centaine d’interlocuteurs. Elle n'a toutefois pas pu se rendre à Mayotte et dans les collectivités du Pacifique.