Face au réchauffement climatique, l’Union européenne s’est fixé un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Il s’agit de réduire les émissions de CO2 responsables de la pollution atmosphérique.
Dans l’UE, les transports représentent plus de 25% des émissions de CO2.
Dans ce secteur, l’usage de la voiture contribue pour plus de 60% à cette pollution.
Parmi les mesures de neutralité carbone, l’UE a acté l’interdiction de la vente de voitures neuves - essence et diesel - à partir de 2035.
Objectif : privilégier l’usage de véhicules électriques et hybrides rechargeables, jugés beaucoup moins polluants.
La mobilité électrique passe par un développement massif des batteries qui pose plusieurs questions.
L’amélioration de l’autonomie des batteries, leur temps de charge et l’accès à un nombre de bornes de recharge suffisant.
Le coût d’achat du véhicule électrique, dont la batterie constitue une part importante.
Le marché des batteries, largement dominé par la Chine, dotée d’importantes réserves de matières premières, dont le lithium.
Leur fabrication et leur exportation depuis la Chine qui alourdissent l’empreinte carbone, tout comme leur recyclage.
Face à la concurrence chinoise, l’UE tente de rattraper son retard en développant sa propre production de batteries électriques.
50 projets d'usines de batteries lithium-ion sont annoncés d'ici à 2030 en Europe.
En juin 2023, la France a inauguré sa première usine produisant des batteries pour voitures électriques.