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Mis en place en 1999, le Pacte civil de solidarité (Pacs) reconnaît pour la 1re fois le couple homosexuel.
Ce contrat organise la vie commune de deux personnes de même sexe ou de sexe opposé sur le plan fiscal, social et civil.
Mais les droits accordés restent très inférieurs à ceux du mariage, en termes d’accès à la parentalité ou encore de succession.
Des revendications apparaissent pour permettre aux couples de même sexe de se marier.
En 2004, un premier mariage entre deux hommes est célébré avant d’être définitivement annulé en 2007 par la Cour de cassation.
Plusieurs propositions de loi socialistes sont déposées au Parlement, sans succès.
Promesse de campagne de François Hollande, le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe est présenté en 2012.
De vifs débats s’engagent entre partisans, défenseurs du principe d’égalité, et opposants, inquiets d’une remise en cause des fondements de la famille.
La question de l’homoparentalité est le point principal de crispation pour les opposants.
À l’inverse, la possibilité de se marier est vue comme un moyen de sécuriser juridiquement les familles homoparentales, en plus d’ouvrir la voie à l’adoption.
Les opposants se font entendre au Parlement et dans la rue avec de nombreuses manifestations anti "mariage pour tous".
Après plus de 170 heures de discussions parlementaires, la loi est définitivement adoptée par le Parlement le 23 avril 2013.
La France devient le 14e pays au monde à autoriser le mariage homosexuel.
Non prévue dans la loi de 2013, la procréation médicalement assistée (PMA) est autorisée par la loi sur la bioéthique de 2021, pour les couples de femmes et les femmes seules.
Cette même loi maintient l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA).