En 2017, le Comité international olympique (CIO) a choisi Paris pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
C’est la 3e fois que Paris accueille les Jeux, après 1900 et 1924.
Les compétitions sont organisées à Paris et en Île-de-France, notamment en Seine-Saint-Denis qui accueille le village des athlètes.
Elles se déroulent également en région pour le football, le tir et la voile ou encore à Tahiti pour le surf.
Avec 13 millions de spectateurs et 4 milliards de téléspectateurs, l’organisation d’un tel évènement implique un budget dont le coût global réel est incertain.
D’abord fixé à 6,9 milliards d’euros, le budget a été revu à la hausse pour financer la sécurisation de l’évènement, les transports ou encore les sites olympiques. .
L’organisation de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, non dans un stade, est à elle-seule un enjeu de sécurité face au risque de terrorisme.
Les réseaux de transport, existants ou en construction, doivent être capables d’absorber l’afflux de visiteurs vers les lieux de compétition.
Présenté en mars 2023, le plan de mobilité en Île-de-France prévoit de transporter jusqu’à 500 000 spectateurs et participants par jour.
Accueil des sportifs et des médias, les Jeux sont l’occasion de construire des infrastructures, mais aussi de rénover des installations.
La pérennité de ces infrastructures et leur consommation sobre en énergie doivent caractériser ces Jeux.
L’accessibilité des Jeux olympiques au plus grand nombre se heurte au prix et à la disponibilité des billets pour assister aux compétitions.
La diplomatie s’invite dans les Jeux, avec la question de la présence d’athlètes russes, exclus de nombreuses compétitions internationales à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Les retombées économiques attendues à la suite des Jeux sont difficiles à évaluer, même s’ils peuvent contribuer à la notoriété du pays hôte.