La nuit, la lumière artificielle est omniprésente, particulièrement dans les zones urbaines.
Éclairage de la voie publique, de magasins et panneaux publicitaires ou encore de monuments et bâtiments publics.
En excès, l’éclairage artificiel génère une pollution lumineuse aux effets multiples.
Cette pollution ne permet plus de voir distinctement les étoiles dans le ciel nocturne éclairé artificiellement.
Près de 36% de la population mondiale n’est plus en mesure d’observer la Voie lactée la nuit.
Elle affecte la biodiversité : la faune et la flore sont perturbées par la lumière artificielle et l’absence de nuit noire.
Elle a des effets négatifs sur la santé humaine : altération du sommeil, de l’humeur ou encore de la mémoire.
Elle est source de gaspillage d’énergie et contribue à une autre forme de pollution : l’émission de gaz à effet de serre.
Des actions ont été mises en œuvre pour réduire la pollution lumineuse.
Réputées moins énergivores, les ampoules LED sont de plus en plus utilisées pour l’éclairage public.
Mais leur moindre consommation peut inciter les collectivités à augmenter le nombre de points lumineux.
L’éclairage des lampadaires vers le sol plutôt que vers le ciel peut diminuer l’intensité lumineuse, à condition de bien doser la puissance des ampoules.
La durée des éclairages extérieurs est encadrée. Les lumières doivent être éteintes pendant certaines heures de la nuit.
Selon un rapport parlementaire de janvier 2023, la règlementation peine à être respectée, faute de contrôle.
L’augmentation des prix de l’énergie accentue l’urgence d’un passage à un éclairage sobre et adapté aux besoins locaux