À la fin de la 2e Guerre mondiale, le continent européen est en ruine.
Dans le cadre de la reconstruction économique, 6 États décident de mettre en commun leurs ressources de charbon et d’acier.
En 1951, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) est conclue entre la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République fédérale d’Allemagne.
Le traité instituant la CECA prévoit la création d’une Assemblée représentant les peuples des États membres.
Instance purement consultative, elle est composée de délégués désignés par les parlements nationaux.
L’Assemblée commune se réunit pour la première fois à Strasbourg en septembre 1952.
À la création de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957, l’Assemblée est renommée "Assemblée parlementaire européenne".
Le traité de 1957 prévoit à terme l’élection au suffrage universel direct de l’Assemblée, qui devient "Parlement européen" en 1962.
C’est en 1979 qu’ont lieu les premières élections au suffrage universel direct.
Avec l’élargissement de l’Union européenne (UE) et la signature de nouveaux traités, le Parlement voit ses compétences évoluer.
Le Parlement participe à l’adoption des actes législatifs aux côtés du Conseil de l'UE, appelé aussi "Conseil des ministres".
Il établit, avec le Conseil, le budget annuel de l’Union européenne.
Le Parlement exerce un contrôle sur le pouvoir exécutif incarné par la Commission européenne.
Il peut poser des questions écrites ou orales, recevoir des pétitions émanant des citoyens européens, voire censurer la Commission qui doit alors démissionner.
Siégeant à Strasbourg, le Parlement est actuellement composé de 705 députés, élus pour 5 ans renouvelables.