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“Patrimoine commun de la Nation” depuis une loi de 1992, l’eau fait l’objet de nombreux usages.
Dans l’industrie où elle est utilisée pour la production d’énergie, la fabrication ou encore l’évacuation des déchets.
Dans l’agriculture où l’irrigation est essentielle aux cultures, particulièrement entre juin et août.
En usage domestique pour l’eau potable.
Des prélèvements excessifs en eau multiplient les situations de pénurie, voire de sécheresse.
Des phénomènes naturels accentuent ces risques pour les sols, les lacs, rivières et nappes souterraines.
Il s’agit du manque de pluie et de l’évaporation de l’eau sous l’effet de températures de plus en plus élevées.
Pour gérer les ressources et la qualité de l’eau, la France a mis en place une politique décentralisée au début des années 1960.
La loi de 1964 organise la gestion de l'eau par bassin avec la création des agences de l'eau et des comités de bassin.
La loi de 1992 prévoit pour chaque bassin un schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).
La politique de l’eau s’inscrit également dans le cadre européen avec la transposition en droit français de la directive-cadre sur l’eau en 2004.
La loi de 2006 introduit le principe du "droit à l’eau" pour tous.
Elle prévoit également de tenir compte du changement climatique dans l’ensemble des décisions relatives à la gestion de l’eau.
Pour faire face aux situations de sécheresse, les préfets peuvent prendre localement des mesures de restriction selon 4 niveaux : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise.
L’usage de l’eau est alors limité : restrictions agricoles, interdiction d'arroser des jardins ou encore de laver des voitures...
Un décret de juin 2021 vise à mieux gérer les situations de crise liées à la sécheresse et encadrer les autorisations de prélèvement d'eau.