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Colonie française depuis 1830, l’Algérie voit s’intensifier des appels à l’indépendance après la 2e guerre mondiale.
En 1954, le Front de libération nationale (FLN) lance une série d’attentats meurtriers contre la présence française.
Cette série d’attentats est le début d’affrontements très violents entre les indépendantistes algériens et l’armée française.
Attentats commis par le FLN et répression sanglante de l’armée française se succèdent, particulièrement en 1957 lors de la bataille d’Alger.
En 1961, des négociations pour le retour de la paix en Algérie commencent à Évian.
Ces négociations réunissent la France et les représentants du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Les discussions s’accélèrent sous l’effet de l'aggravation du conflit et des attentats commis par l'Organisation de l'armée secrète (OAS), partisane de l’Algérie française.
Les accords d’Évian sont signés le 18 mars 1962. Le 19 mars est annoncé un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien.
Lors du référendum organisé en juillet 1962, les Algériens se prononcent à plus de 90% pour l’indépendance.
Cette période marque le départ précipité et douloureux d’une majeure partie de la communauté française d’Algérie et des Harkis engagés dans l’armée française.
Depuis 2012, le 19 mars est devenu Journée nationale à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie.
Le choix de cette date ne fait pas l’unanimité.
Des associations d’anciens combattants privilégient le 5 décembre, Journée d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie.
Le 19 mars est pour elles associé aux violences et crimes perpétrés après le cessez-le-feu contre les Harkis.
Concernant les Harkis, la date du 25 septembre leur est dédiée en reconnaissance de leurs sacrifices pendant la guerre d'Algérie.