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Après la Révolution française, la France est confrontée à une série de conflits avec les monarchies européennes.
En 1792, la levée en masse des Français vise à renforcer l’armée et défendre "la Patrie en danger".
"Tout Français est soldat et se doit à la défense de sa patrie" énonce la loi Jourdan-Delbrel de 1798.
La loi introduit la "conscription", obligeant tous les hommes de 20 à 25 ans à s'inscrire sur les registres communaux.
L’objectif est de bénéficier d’un réservoir de troupes nécessaire aux guerres napoléoniennes.
Mais ce système reste marqué par de nombreuses dispenses, de tirages au sort ou encore de possibilités pour les plus fortunés de se faire remplacer.
La loi du 21 mars 1905 consacre le principe du service militaire universel et obligatoire pour tous les hommes.
Aux côtés de l’armée professionnelle, les conscrits sont appelés sous les drapeaux. La dernière grande mobilisation date de la guerre d’Algérie.
En 1963, le service militaire s’ouvre à d'autres formats, dont l’objection de conscience. Sa durée diminue progressivement.
Sous l’effet d’une professionnalisation des armées et du contexte géopolitique, une loi de 1997 suspend le service national.
Depuis, tout Français de 16 ans est tenu de se faire recenser.
Avant 18 ans, filles et garçons doivent participer à une Journée défense et citoyenneté (JDC).
La JDC vise notamment à sensibiliser les jeunes aux questions liées à la défense nationale et à différentes formes d’engagement.
Depuis juin 2019, un service national universel pour les jeunes de 16 ans est expérimenté.
La participation à la défense militaire se fait dans le cadre du volontariat (engagement de six ans maximum) ou de l'armée de métier.
Toutefois, "l’appel sous les drapeaux" peut être rétabli si la défense de la nation le justifie.