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À la Libération en 1945, la France, gravement touchée par la guerre, entame d’importantes réformes économiques.
Sous l’impulsion du général de Gaulle, le Gouvernement provisoire cherche à refonder la République, notamment par des nationalisations d’entreprises.
Une nationalisation consiste à transférer, par l'entremise de l'État, une entreprise du secteur privé vers le secteur public.
Après-guerre, ces nationalisations interviennent dans des secteurs clés, jugés nécessaires à la reconstruction de la France.
Le secteur de l’énergie : charbon, électricité et gaz avec la création d’EDF et GDF en 1946.
Le secteur financier : Banque nationale pour le commerce et l'industrie, devenue la BNP, Crédit Lyonnais ou encore Société générale.
Le secteur industriel : Air France ou encore Renault, entreprise sanctionnée pour avoir collaboré avec l’occupant allemand.
En 1981, de nouvelles nationalisations sont motivées par l’interventionnisme économique privilégiée par la gauche arrivée au pouvoir.
Sont alors transférés à l’État 5 grands groupes industriels, 39 banques et 2 compagnies financières.
De retour au pouvoir en 1986, la droite fait le choix de la privatisation, totale ou partielle, d’une partie de ces entreprises.
Sur fond de libéralisation de l’économie, les privatisations permettent d’alimenter les ressources de l’État et de réduire de la dette publique.
Dans les périodes suivantes, l’État poursuit les privatisations tout en prenant des participations dans des entreprises en difficulté ou des secteurs stratégiques.
En 2018, de nouveaux projets de privatisation sont portés par le gouvernement. .
Si celle de la Française des jeux est menée à son terme, celle d'Aéroports de Paris est interrompue par la crise sanitaire du Covid-19.
Aujourd’hui, l’État reste actionnaire majoritaire de 89 sociétés. Il exerce un contrôle direct ou indirect sur plus de 1700 sociétés.
Les trois entités qui composent l'"État actionnaire" sont l'Agence des participations de l'État, la Caisse des dépôts et consignations et Bpifrance.