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Le traité de Maastricht, ville des Pays-Bas, a été signé le 7 février 1992.
Ce traité est la poursuite d’un processus commencé en 1951 avec la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).
En 1957, sont fondées la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom).
En 1986, l'Acte unique européen met en place un marché unique sans frontières intérieures.
Signé par les premiers 12 États membres de la Communauté européenne, le traité de Maastricht crée juridiquement l’Union européenne (UE).
Le traité englobe dans un 1er pilier les trois premières communautés européennes (CECA, CEE, Euratom).
Le 2e pilier est constitué par la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) qui vise à coordonner les politiques étrangères des États membres.
Enfin, le 3e pilier prévoit une coopération policière et judiciaire entre États membres.
Le traité instaure une citoyenneté européenne qui complète la citoyenneté nationale et donne de nouveaux droits.
Le droit de circuler et de séjourner, de travailler et d’étudier sur le territoire des autres pays membres.
Le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et aux élections du Parlement européen.
Le droit de pétition devant le Parlement européen et le droit de saisir le Médiateur européen en cas de litige.
Le traité ouvre la voie à la création d’une monnaie unique, avec la mise en place de l’Union économique et monétaire (UEM).
En vue de la réalisation de l'UEM, des critères de convergence des économies sont définis.
Les "critères de Maastricht" sont au nombre de 4, le plus célèbre concerne le déficit public (règle des 3% de PIB).
Trente ans après la signature du traité, la crise provoquée par le Covid-19 conduit à réinterroger ces critères.