Autrefois réservé à une élite, le tourisme est devenu un phénomène de masse et représente un moteur de l’économie mondiale.
Le tourisme international retrouve progressivement son niveau d’avant la pandémie de Covid, avec plus de 960 millions de voyageurs en 2022.
Mais les visiteurs se concentrent de plus en plus sur certains sites touristiques, entraînant leur saturation.
S’il n’est pas régulé, ce phénomène de "surtourisme" exerce alors des pressions multiples :
- sur l’environnement : pression sur les écosystèmes, pollution générée par l’activité touristique ;
- sur les sites visités qui ne sont pas toujours adaptés pour recevoir de nombreux voyageurs ;
- sur le cadre de vie : pénurie de logements pour les habitants, nuisances multiples.
Des autorités locales ont déjà adopté des mesures pour protéger leurs villes et leurs populations.
Paiement d’un droit d’entrée, fixation d’un quota de visiteurs ou encore encadrement des locations touristiques.
Allons-nous vers un développement du tourisme vert, qui intègre le respect de la nature et la diminution de l’empreinte carbone ?
Ou celui du "slow travel", le "voyage lent" qui consiste à s’imprégner d’un lieu et à y séjourner plus longtemps ?
1re destination touristique du monde, la France est particulièrement concernée par le surtourisme.
80% du tourisme se concentre sur 20% du territoire.
En juin 2023, plusieurs mesures ont été annoncées afin de mieux réguler et répartir le tourisme sur le territoire.
Création d’un "observatoire national des sites touristiques majeurs", appel à des influenceurs pour ne pas encourager la fréquentation de sites déjà saturés…