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L’histoire de la conquête spatiale commence après la 2e Guerre mondiale.
Les puissances victorieuses cherchent à s’approprier les travaux de l’Allemagne nazie, en pointe sur les technologies de missiles.
Dans les années 50, la Guerre froide et la menace nucléaire accentuent la « course à l’espace » entre les États-Unis et l’URSS.
En 1957, l’URSS lance en orbite un premier satellite, Spoutnik, puis un deuxième avec à bord la chienne Laïka.
En 1961, le Soviétique Iouri Gagarine est le premier homme à tourner autour de la Terre.
La même année, l'Américain Alan Shepard effectue un premier vol dans l'espace, vol non orbital.
Sous l’impulsion du Général de Gaulle, la France crée en 1961 le Centre national d’études spatiales (CNES).
La politique spatiale française débute en 1965 avec le lancement du premier satellite artificiel français, Astérix.
En 1969, l'Américain Neil Armstrong foule pour la première fois le sol lunaire, lors de la mission Apollo 11.
En 1973, l’Europe initie le programme Ariane pour mettre en orbite ses satellites. L’Agence spatiale européenne (ESA) est créée en 1975.
Les satellites assurent des tâches de télécommunications, mais aussi de météorologie et de surveillance au sens large.
Les succès et les échecs de la conquête spatiale deviennent des marqueurs géopolitiques pour les pays qui s’y investissent.
Depuis 1998, la Station spatiale internationale (ISS) fait collaborer 16 pays dont la France.
Longtemps dominé par les États-Unis grâce à leurs navettes réutilisables, le transport d’astronautes vers l’ISS est effectué à partir de 2011 par la Russie.
En 2020, ce transport est expérimenté avec succès par l'entreprise américaine SpaceX, spécialisée dans le lancement de satellites et la recherche sur le tourisme spatial.
Très coûteuses, les missions habitées se limitent à l’orbite terrestre alors que des sondes spatiales partent explorer l'espace.
Dans le cadre d'une mission de la NASA, le robot Perseverance s'est posé sur la planète Mars en février 2021.