La IIIe République trouve son origine dans un conflit.
La guerre entre la France et une coalition d’États allemands dirigée par la Prusse.
Débutée en juillet 1870, la guerre tourne rapidement au désavantage de la France, dont l’armée est moins nombreuse et insuffisamment préparée.
À la tête de l’armée française, l’empereur Napoléon III est capturé.
Il capitule le 2 septembre à Sedan.
À l’annonce de la défaite, des troubles se déclenchent dans Paris.
Les députés du Corps législatif se réunissent au Palais Bourbon.
Ils votent la déchéance de l’empereur, mettant fin au Second empire.
Les parisiens pressent les députés d’instaurer la République et envahissent le Palais Bourbon.
La IIIe République est proclamée le 4 septembre par le député Léon Gambetta.
Cet événement ne marque pas la fin de la guerre.
Une partie de la France est envahie et Paris est assiégé.
L’armistice signé en 1871 avec l’Allemagne prévoit notamment la cession de l’Alsace et de la Lorraine.
Cette période est marquée par des tensions nationales entre partisans de la monarchie et républicains.
En 1871, la « Commune de Paris », mouvement d’insurrection parisien et républicain, se forme en opposition à la nouvelle assemblée monarchiste.
Les communards sont sévèrement réprimés par le gouvernement d’Adolphe Thiers, à dominante monarchiste.
Les royalistes, divisés, ne parviennent pas à s’entendre pour rétablir la monarchie.
Et en 1875, la République s’installe durablement, jusqu’en 1940.
Elle est la République la plus longue que la France ait connue jusqu’à présent