Le secteur du sport est régulièrement entaché de cas de corruption, de trucage et de dopage. L'accroissement du nombre d'événements sportifs annuels, l'augmentation des audiences à travers le monde et la multiplication des enjeux financiers constituent les principaux facteurs ayant favorisé ces risques. Pourtant, la France est l'un des pays disposant de l'arsenal législatif le plus important avec l'Agence française pour la lutte contre le dopage (AFLD) et l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Un rapport remis en mai 2019 à Roxana Maracineanu, ministre des Sports préconise de responsabiliser davantage les instances sportives qui devront désormais prévenir les risques de corruption, de trucages et de dopage, mais aussi les réprimer. Le rapport alerte également sur l'insuffisance de moyens d'investigation qui sont nécessaires pour relever ce défi, à cinq ans des Jeux olympiques 2024 de Paris.