Dimanche 26 mai, les citoyens français voteront pour élire au suffrage universel direct au premier tour les 79 députés qui représenteront la France au Parlement européen pendant cinq ans. C’est cinq députés de plus qu’aux élections de 2014, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) ayant entraîné une recomposition du Parlement européen.
Celui-ci est composé de 705 députés européens qui ne siègent pas par nationalité mais par groupes politiques transnationaux (il y en a 8 actuellement) et travaillent au sein de vingt commissions techniques spécialisées. Le Parlement européen peut opposer un veto dans seize domaines, comme l’adhésion d’un nouvel Etat membre à l’Union ou la signature de traités internationaux. Il se réunit environ une fois par mois à Strasbourg pour le vote des propositions de lois.
Le Parlement décide, conjointement avec le Conseil de l’UE (composé des ministres des 27 Etats membres), des actes législatifs ayant un impact sur le quotidien des Européens : il vote le budget annuel de l’UE établi avec le Conseil et exerce un contrôle démocratique sur les institutions de l’Union.
Les candidats sont élus selon les règles de la représentation proportionnelle. De ce fait les listes ayant obtenu au moins 5 % des votes ont un nombre de sièges proportionnel à leur nombre de voix.
Chaque pays se voit attribuer un nombre de sièges en fonction de son poids démographique.
Pour la première fois en France, il est possible de s’inscrire sur les listes électorales jusqu’au 31 mars 2019 (et non jusqu’au 31 décembre de l’année précédant l’élection).