Le 10 décembre prochain, nous célèbrerons les 70 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Adoptée le 10 décembre 1948 à Paris par l’Assemblée Générale des Nations unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, est considérée comme une référence internationale fondamentale dans le domaine des droits de l’Homme.
Le juriste français René Cassin – assisté de Stéphane Hessel, diplomate – en a été, avec Eléonore Roosevelt, épouse du Président des Etats-Unis décédé en 1945, l’un des principaux rédacteurs. Ils ont été largement inspirés par la Déclaration française des droits de l’Homme et du citoyen adoptée en 1789 par la première Assemblée nationale, et par les Déclarations américaines des droits de 1776.
La Déclaration universelle des droits de l’homme ne présente pas de caractère contraignant, contrairement à un traité international. Sa portée est donc plus morale que juridique. Sa force tient toutefois au fait qu’en 1966 l’Assemblée Générale des Nations unies a adopté deux traités : le Pacte des droits civils et politiques et le Pacte des droits économiques, sociaux et culturels qui reprennent l’ensemble des libertés évoquées dans la Déclaration universelle de 1948 et leur confèrent une valeur juridique contraignante.