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Loi du 7 juillet 2023 visant à favoriser l'accompagnement des couples confrontés à une interruption spontanée de grossesse dite fausse couche

Temps de lecture  3 minutes

La loi instaure plusieurs mesures pour soutenir les femmes après une fausse couche. Chaque année, 200 000 d'entre elles en sont victimes en France. Pour nombre de ces femmes et leurs partenaires, subir la perte d’une grossesse est un traumatisme.

Où en est-on ?

  1. Étape 1 validée

    Dépôt au parlement

    17 janvier 2023

  2. Étape 2 validée

    Examen et adoption

    29 juin 2023

    Adoption définitive

  3. Étape 3 validée

    Promulgation

    7 juillet 2023

Qu'est-ce que la procédure législative ?

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La loi a été promulguée le 7 juillet 2023. Elle a été publiée au Journal officiel du 8 juillet 2023.

L'essentiel de la loi

La loi a pour objectif premier de favoriser l’accompagnement psychologique des femmes victimes d'une fausse couche. Elle va permettre aux sages-femmes d’adresser des patientes dans le cadre du dispositif Mon Parcours Psy dans toutes les situations où cela semble nécessaire : fausse couche, grossesse, dépression post-accouchement. Le partenaire d’une patiente ayant subi une fausse couche pourra aussi être adressé vers ce dispositif.

Le texte a été complété au cours des débats parlementaires.

Les députés ont prévu la mise en place par chaque agence régionale de santé (ARS), à partir du 1er septembre 2024, d’un parcours fausse couche. Ce parcours doit associer des professionnels médicaux et psychologues hospitaliers et libéraux, dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire visant à mieux accompagner les femmes et, si besoin, leur partenaire confrontés à une fausse couche.

Des amendements du gouvernement et des sénateurs vont permettre aux femmes victimes d'une fausse couche de bénéficier des indemnités journalières sans délai de carence pendant leur arrêt maladie. Cette mesure, qui doit s'appliquer au plus tard début 2024, concernera les assurées du secteur privé, les agentes de la fonction publique, les professions indépendantes et les non-salariées agricoles.

Les sénateurs ont, de plus, introduit dans le code du travail une protection contre le licenciement de 10 semaines pour les femmes confrontées à une "fausse couche tardive" (entre la 14e et la 21e semaine d’aménorrhée incluses, moins de 1% des grossesses sont concernées). Une grossesse arrêtée à 22 semaines d’aménorrhée moins un jour ne donne aujourd’hui lieu à aucune protection, contre 26 semaines de protection minimum en cas d’interruption de grossesse à compter de la 22e semaine.

Où en est-on ?

  1. Étape 1 validée

    Dépôt au parlement

    17 janvier 2023

  2. Étape 2 validée

    Examen et adoption

    29 juin 2023

    Adoption définitive

  3. Étape 3 validée

    Promulgation

    7 juillet 2023

Qu'est-ce que la procédure législative ?

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