Plan national d’actions en faveur des espèces rares et menacées des ripisylves de la Martinique

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur son territoire.

Pour ces espèces, le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires met en place des plans nationaux d’actions, qui sont complémentaires au dispositif législatif et réglementaire les protégeant. Ces plans visent à coordonner les actions de sauvegarde des espèces végétales et animales les plus vulnérables pour lesquelles la France a une responsabilité patrimoniale.

Le Plan National d’Actions (PNA) en faveur des espèces rares et menacées des ripisylves de la Martinique traite de 9 taxons, très rares ou d’une rareté exceptionnelle, présents presque exclusivement dans les ripisylves de basse à moyenne altitude de la Martinique :

Annona montana, Bauhinia multinervia, Cupania americana, Cupania triquetra, Hernandia sonora, Hura crepitans, Lonchocarpus roseus, Sapindus saponaria et Zygia latifolia

Les principaux objectifs du PNA se déclinent comme suit :

• Améliorer les connaissances sur la chorologie et l’abondance des taxons ciblés par le PNA 
• Améliorer les connaissances sur les ripisylves et leur cortège floristique associé 
• Maintenir les populations fonctionnelles dans un habitat restauré avec son cortège d’espèces végétales associées  
• Améliorer les connaissances sur la multiplication et constituer des collections ex situ représentatives des populations naturelles présentes dans les différents types de ripisylves 
• Améliorer la prise en compte des espèces ciblées par les personnes pouvant être amenées à intervenir dans leurs zones naturelles  
• Mettre en place et pérenniser le suivi des populations des différentes stations.

Le volet opérationnel du PNA comprend 16 actions répondant aux enjeux suivants : l’amélioration de la connaissance, la conservation in situ et ex situ, la sensibilisation et la communication, la coopération avec les acteurs locaux et régionaux et enfin, l’animation de la démarche PNA.

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné un avis favorable à ce projet de PNA.